Les 5 erreurs fatales en cold email (et comment les éviter en 2025)
Envoyer des campagnes de cold emailing peut sembler simple… jusqu’au moment où tu regardes tes résultats. Si tes taux d’ouverture, de réponse ou de prise de rendez-vous sont bas, il y a de fortes chances que tu commettes l’une de ces erreurs classiques.
Ce que tu vas découvrir dans cette vidéo :
- Les erreurs les plus courantes qui sabotent tes campagnes sans que tu t’en rendes compte
- Comment structurer ton ciblage pour parler aux bonnes personnes
- Les réglages techniques indispensables pour éviter le spam
- Les pièges qui dégradent ta délivrabilité (et comment les éviter)
- Comment écrire des messages qui donnent envie de répondre
- Et enfin : comment l’IA peut booster chaque étape de ton process en 2025
Erreur n°1 : Un ciblage beaucoup trop large
Le piège du volume
On se dit souvent : “plus j’envoie, plus j’obtiens de résultats”.
C’est totalement faux.
Quand tu cibles trop large, tu parles à tout le monde… donc à personne.
🎯 La bonne pratique : travailler par batchs de 300 contacts
Crée des petits batchs ultra précis d’environ 300 contacts, pour pouvoir adapter :
- ton message,
- ton accroche,
- tes références,
- la problématique exacte sur laquelle tu veux appuyer.
Comment segmenter efficacement dans Sales Navigator
Dans LinkedIn Sales Navigator, tu peux facilement découper une audience trop large en utilisant des filtres simples.
Segmenter par taille d’entreprise
Exemple : cibler uniquement les entreprises de 200 à 500 salariés.
→ Tu peux passer de 53 000 contacts à 5 000 en un clic.
Avantages :
- tu colles parfaitement à ton ICP,
- tu adaptes ton discours selon la maturité du rôle,
- tu affiches des références cohérentes.
Segmenter par industrie
Exemple : “Aéronautique & Aérospatial” → 211 profils.
Parfait pour un batch complet.
Tu peux alors faire référence à :
- des contraintes réglementaires,
- des projets techniques,
- des homologations spécifiques,
- des cycles industriels propres au secteur.
Segmenter par changement de poste
Le filtre “Changement < 90 jours” est une pépite :
- la personne vient d’arriver,
- elle est encore dans sa phase d’audit,
- elle commence à vouloir changer outils et process.
C’est le moment idéal pour lui écrire.
Segmenter avec des listes de comptes
Depuis l’onglet “Comptes”, tu peux filtrer sur :
- croissance d’effectifs,
- recrutements en cours,
- levées de fonds,
- croissance du département ingénierie.
Puis tu enregistres une liste, et tu l’utilises ensuite pour filtrer tes contacts.
C’est la méthode la plus précise.
Erreur n°2 : Ne pas configurer correctement tes SPF, DKIM et DMARC
Pourquoi c’est critique
Même si ton message est excellent, il n’arrivera jamais en inbox si :
- ton SPF est mal configuré,
- ton DKIM n’est pas activé,
- ton DMARC n’existe pas.
Résultat : tes emails finissent systématiquement en spam.
Deux options pour régler ça
Option 1 — Configurer toi-même tes DNS
Avec des outils comme Lemlist, tu peux :
- lancer un audit automatique,
- voir les erreurs,
- copier-coller directement les valeurs DNS à corriger.
Même chose avec Lemwarm, qui propose un check DNS complet.
Une fois que c’est configuré, tu es tranquille pour longtemps.
Option 2 — Utiliser des inbox prêtes à l’emploi
Des services spécialisés proposent des boîtes email déjà configurées :
Avantages :
- tout est déjà parfaitement paramétré,
- c’est 2x moins cher que Google/Microsoft,
- le warmup est intégré.
Erreur n°3 : Laisser un taux de bounce trop élevé
Pourquoi c’est un vrai problème
Un taux de bounce élevé :
- détruit ta réputation d’expéditeur,
- fait chuter ta délivrabilité,
- peut rendre ton domaine complètement inutilisable en cold emailing.
👉 La solution : vérifier les emails juste avant l’envoi
Toujours vérifier tes emails avec :
- ZeroBounce
- Bouncer
- ou via les vérifications intégrées de BetterContact.
Et les catch-all ?
Les catch-all étaient historiquement impossibles à vérifier.
Aujourd’hui, certains outils font du "debunking de catch-all" :
Tu peux donc récupérer une partie de ces emails sans exploser ton taux de bounce.
Erreur n°4 : Pitcher trop tôt dans ton message
Le réflexe naturel… mais catastrophique
Quand une entreprise débute en cold email, elle envoie souvent :
- un pavé de texte,
- un pitch complet,
- toutes les infos d’un coup.
Grosse erreur.
Pourquoi ça ne marche pas
Parce que :
- ton prospect ne te connaît pas,
- il n’a aucune raison de te faire confiance,
- il ne va pas lire 20 lignes,
- et s’il pense avoir déjà compris ton offre, il prendra une décision sans toi.
🎯 La bonne stratégie
Un bon email doit :
- se focaliser sur une seule problématique,
- créer un petit déclic (“ah oui, c’est vrai, ça c’est un souci chez nous”),
- montrer que tu peux aider,
- inviter à un call.
Pas plus.
Erreur n°5 : Ne pas faire un warmup sécurisé
Un bon warmup doit être :
- progressif,
- lent,
- constant dans le temps.
Exemple efficace :
- montée de 0 → 30 emails/jour en 3 semaines,
- quelques emails sauvés du spam (normal),
- un score de réputation solide au final.
Un warmup trop agressif =
🔥 Ton domaine peut être grillé en quelques jours.
⭐ BONUS — Erreur n°6 : Ne pas utiliser l’IA en 2025
L’IA est devenue un avantage compétitif énorme.
Si tu ne l’utilises pas, tu vas perdre du terrain très vite.
Aujourd’hui, l’IA te permet de :
✔️ Mieux cibler
Grâce aux agents de web scraping qui vont chercher :
- les offres,
- les recrutements,
- les projets,
- les actualités,
- les infos produits.
✔️ Classifier les comptes avec une précision inégalée
Bien mieux que les classifications par défaut de LinkedIn.
✔️ Faire de l’ultra-personnalisation
Des icebreakers personnalisés, un par un, mais générés en masse.
✔️ Traiter automatiquement les réponses
Des agents IA qui :
- trient,
- détectent les niveaux d’intérêt,
- rédigent des drafts de réponses.
De quoi multiplier ton efficacité.
Conclusion
Le cold emailing n’est pas une question de chance ni de volume.
C’est un système.
Et comme tout système, il fonctionne seulement si toutes les pièces sont bien réglées.
En évitant ces 5 erreurs (et la 6ᵉ), tu vas :
- améliorer instantanément ta délivrabilité,
- augmenter ton taux d’ouverture,
- générer plus de réponses qualifiées,
- créer des prises de rendez-vous régulières,
- construire une machine à leads beaucoup plus stable.
La vérité, c’est que la plupart des entreprises n’appliquent même pas 20 % de ces bonnes pratiques…
Ce qui crée une opportunité énorme pour ceux qui les prennent au sérieux.
Travaille ton ciblage, sécurise ta technique, nettoie tes listes, simplifie ton copywriting, respecte ton warmup, et commence à intégrer l’IA dans ton process.